Marie-Josèphe Tournon et Frédéric Chaume

Par-dessus la ville*

VERNISSAGE :

le jeudi 1er juillet de 17h30 à 21h30

EXPOSITION :
du vendredi 2 au lundi 12 juillet
Tous les jours sauf mercredi de 13h à 18h

LES ARTISTES :

*tiré des textes de Lamiya Shirvanzada

Artiste-peintre travaillant essentiellement sur le motif, Marie-Josèphe Tournon adapte ses techniques (pastel, tempera, huile ou aquarelle…) selon le sujet. Formée à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, elle se perfectionne en gravure à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Elle collabore avec l’architecte Albert Laprade sur le «carnet de croquis» de la ville de Paris du Moyen-Âge au XXè siècle.

Cette formation à la construction et au graphisme, elle la manifeste en peinture dans toutes le dimensions en travaillant d’après nature en intégrant l’architecture au paysage. Les villes comme Gaillac, Paris, ou Venise sont des thèmes d’inspiration et font l’objet d’expositions personnelles partout en France.

Fusain, encre, charbon, aquarelle ou gravure, c’est à travers ces divers mediums que Frédéric Chaume fixe échafaudages, diverses grues qui rythment ces constructions révélant le renouveau perpétuel de l’urbanité.

Il concrétise sur le papier ce moment où la conception de l’architecte devient réalité. Sur place il observe, réalise des croquis puis vient le travail de la gravure dans la solitude de l’atelier. Un exercice minutieux dont l’artiste possède pleinement la maîtrise. Il joue avec les noirs profonds parfois posés par masse : « Chantier Austerlitz » qu’il modèle ; ce sont encore des gris dégradés et des blancs dispenseurs de lumière. Mais ces chantiers n’existeraient pas sans le travail de l’homme ; on aperçoit parfois sa silhouette, un hommage rendu aux ouvriers. Ces œuvres conjuguent la puissance du tracé et la minutie du détail ; l’artiste confère la vie à ces chantiers et une certaine humanité.

Texte de Nicole Lamothe, critique d’art
Dans le cadre de la présentation des lauréats des Grands Prix 2020 de la Fondation Taylor.

Le Chant des baleines – Frédéric Chaume 2020
Série Le Monde Austerlitz, Aquatinte sur cuivre, L.60 x H.30 cm

La Ruche – Marie-Josèphe Tournon 2017
Huile sur toile, L.130 x H. 81 cm